Objectifs:
- découvrir le personnage de la sorcière dans un conte traditionnel et dans un roman de jeunesse.
- dégager les particularités de chaque personnage.

Compétences sollicitées:
- Dégager par écrit ou oralement l’essentiel d’un texte lu.
- Participer de façon constructive à des échanges oraux. Interagir avec autrui dans un échange, une conversation, une situation de recherche.
Supports:
- Un extrait à lire du roman Sacrées Sorcières, de Roald Dahl.
- Un conte à écouter: « Dame Trude », extrait de Contes de l’enfance et du foyer (1812).

Repères littéraires :
« Dame Trude » est un conte traditionnel allemand retranscrit par les frères Grimm.
Ensemble, ils ont mis par écrit de vieux contes oraux et de vieilles légendes européennes.
Ce conte, extrait de Contes de l’enfance et du foyer (1812) permet de dégager l’image archétypale de la sorcière dans les contes traditionnels.
Parcours de lecture
- En quelques phrases brèves et complètes, exprimez vos impressions de lecture :
- Quelle atmosphère se dégage du conte que vous venez d’entendre? Expliquez précisément votre choix.
- Quelle couleur attribueriez-vous au texte de Roald Dahl? Expliquez votre choix en puisant des indices dans le texte.
- Voyez-vous un point commun entre les personnages évoqués dans ces deux documents?

- Approfondissons ensemble:
- De quelle catégorie de sorcières l’auteur se défend-il de parler au début du texte ?
- Quelles sont les caractéristiques des « vraies sorcières » selon le narrateur ?
Mise en commun et corrigé
Questionnement préalable:
- ATMOSPHÈRE du conte: terrifiante et angoissante car on découvre une vieille femme machiavélique et sans pitié, prête à tout pour détruire une enfant inconsciente.
- COULEUR de l’extrait: noir / terrifiant; rouge / colère, haine, champ lexical qui renvoie au rouge ; gris / les sorcières dont il est question ne se distinguent pas des autres femmes, elles sont insaisissables; jaune / atmosphère comique et amusante.
- Les sorcières dont il est question dans ces deux documents paraissent tout fait normales, elles en sont inquiétantes et d’autant plus terrifiantes, malfaisantes. Elles sont décrites comme horribles et sans pitié car elles détestent les enfants qu’elles font disparaitre quand elles le peuvent.
Questionnement approfondi:
- De quelle catégorie de sorcières le narrateur se défend-il de parler au début du texte ? Le narrateur considère-t-il ces sorcières comme réelles ou fictives ?
Le narrateur se défend de parler des sorcières fictives, celles qui n’existent que dans les contes. Lui, il les considère comme réelles ! Les sorcières de ce texte appartiennent au présent (de nos jours…)
- Quelle est la plus grande préoccupation des sorcières selon l’auteur ?
Leur plus grande préoccupation est de faire disparaître les enfants. Car elles les détestent violemment: « plaisir à passer un enfant à la moulinette…haine cuisante…en jubilant… »
- Quelles sont les caractéristiques des « vraies sorcières » ?
On ne peut pas reconnaitre une sorcière : aspect physique, logis et métier identiques à ceux des autres femmes.
- La fonction de ce passage :
- Selon vous, où ce texte se trouve-t-il placé dans le livre de Roald Dahl ? Justifiez votre réponse.
Ce texte semble être placé au tout début de l’histoire : Nous allons parler…ce livre n’est pas un conte de fées…
- Pourquoi le lecteur du livre peut-il se sentir concerné par le phénomène représenté ? Comment le lecteur s’adresse-t-il au lecteur ? Quel effet cela produit-il sur le lecteur ?
Le lecteur est concerné puisque ce livre s’adresse aux enfants (les sorcières s’attaquent aux enfants)
L’auteur s’adresse à lui directement : ouvrez grand vos oreilles…N’oubliez jamais… Maintenant vous savez que votre voisine de palier…Regardez-la….
Le lecteur d’identifie directement à ce « vous » ; ce début de roman fonctionne presque comme un dialogue face à face, le lecteur est prévenu des dangers.

Pour conclure
Pourquoi peut-on dire que le sorcier ou la sorcière est un personnage merveilleux ?
Les sorciers et les sorcières appartiennent au merveilleux, car ils évoluent dans un univers où la magie existe, et ils savent la manipuler.
Je retiens:
Le temps principal employé dans ce texte est le présent de l’indicatif.
Il s’agit du temps que l’on trouve dans les ouvrages explicatifs, les documentaires, mais aussi dans les proverbes ou les morales. Ici il sert à exprimer des idées, des concepts valables tout le temps, quels que soient l’époque ou le lieu. Lorsqu’on emploie ce présent, on indique que ce que l’on dit est toujours vrai, incontestable.
On l’appelle le présent de vérité générale.