Séance 5- Dépaysement

Mise en commun de nos réflexions et analyses

Sentiment de dépaysement: Du début à « … soudain devenus la norme ».

1. Quelles sont les réactions de Jefferson quand le voyage commence ? Il ressent des picotements dans l’estomac, il est mal à l’aise.
2. Pourquoi se sent-il mal ? Il est recherché par la police, mais il est peut-être aussi mal à l’aise de quitter son pays.
3. Pourquoi les gens les dévisagent-ils ? Les gens ne sont pas habitués à voir des animaux en voyage, ils les scrutent par curiosité.
4. Qu’est-ce qui étonne les animaux à leur arrivée en ville ? La hauteur des immeubles les étonne, mais aussi la présence massive des humains : «  ils étaient soudain devenus la norme. »

Bêtes curieuses: De « Et inversement… » à « … vu par un humain… »

1. « Regarder quelqu’un comme une bête curieuse » : quel est le sens de cette locution ? Le terme « bête » désigne un animal au sens propre, et « curieux » a ici pour sens : « qui suscite l’intérêt par sa nouveauté ou son étrangeté. » Regarder quelqu’un comme une bête curieuse suppose qu’on montre de la curiosité pour un être qui nous semble bizarre. Cela s’applique aux humains principalement.

2. Expliquez pourquoi cette expression est ici particulièrement bien trouvée. Les animaux sont considérés comme bizarres par les humains, mais justement parce qu’ils sont des « bêtes » avec des traits humains.
3. Quelle scène illustre cette locution ? La scène d’arrivée à l’hôtel, avec la description des animaux, permet de se faire une idée de ce que voient les humains en regardant les héros.

Les opinions toutes faites: De « Au début…. » à « …à autre chose. »

1. Qu’est-ce qui choque Jefferson ? Les propos du serveur lui semblent peu respectueux pour le couple de moutons.
2. Pourquoi cela le gêne-t-il ? Citez le texte. Jefferson explique son sentiment en disant : « Tu crois qu’il aurait dit la même chose à un client humain ? »
3. Quelle est son impression profonde ? Citez le texte. « En réalité, son impression pouvait se résumer en quelques mots : on les traitait comme des inférieurs. Au mieux comme des enfants, au pire comme des handicapés mentaux. Cela lui fut très désagréable. »
4. Quel élément de la suite confirme son impression ? Le directeur de l’hôtel fait de l’humour sur ce qu’on peut considérer comme du cannibalisme.