
Objectifs :
- Percevoir le détournement du personnage traditionnel de la sorcière.
- Etudier le portrait d’un personnage effrayant.
- Interpréter les sentiments d’un narrateur personnage.
- Enquêter dans un texte à la recherche d’indices explicites et implicites.
- Définir le registre de l’extrait, entre la peur et le comique.
Support : Roald Dahl, extrait de Sacrées Sorcières
Compétences
- Contrôler sa compréhension et adopter un comportement de lecteur autonome.
- Recourir à l’écriture pour réfléchir et pour apprendre.

Activités :
- Découverte du texte : écoute et lecture en parallèle.
- Vos impressions de lecture :
- Quelle atmosphère domine dans ce début de roman?
- Quelle couleur attribueriez-vous au personnage à l’honneur dans le texte et que découvre le narrateur?
- Quelles informations/ indications ont attiré votre attention et vous semblent importantes dans cet extrait ?
Dans ce nouvel extrait, la narration est prise en charge par le jeune garçon qui est aux prises avec les sorcières.
Notre narrateur est le personnage principal de cette histoire. Alors qu’il se trouve en vacances en Angleterre avec sa grand-mère, il se cache pour jouer dans la grande salle de réception de l’hôtel et observe, derrière un paravent, des sorcières réunies en congrès.
De sacrées sorcières par MagaliComprendre un texte: partir en explorateur du sens!
L’ICEBERG du sens par Magali
Mise en commun de nos réflexions
Séance 4 – Sacrées sorcières-corrigé.pdfJe retiens
Dans cet extrait, nous sommes invités à partager les émotions très vives du petit garçon, ses sentiments successifs. Nous ressentons une certaine curiosité pour ce personnage féminin qui attire toutes les attentions. Pourtant cette mise en lumière et les interrogations qu’elle suscite chez le jeune narrateur nous alertent. Une certaine attente se met en place, peut-être aussi une inquiétude. Lorsque la frêle jeune femme révèle sa véritable apparence, nous pouvons être partagés entre la peur, le dégoût suscité par la description qui en est faite, mais aussi l’amusement. Le portrait qui est fait n’est pas celui que l’on trouve habituellement : la laideur de la sorcière est si exagérée, que le personnage en est presque ridiculisé et l’on peut alors considérer que ce portrait appartient au registre comique.